Un phénomène que plusieurs professionnelles de la beauté ont observé sans qu’il soit encore pleinement documenté dans la littérature scientifique : l'apparition ou l'augmentation de poils après un microblading.

 

Voici les explications les plus probables et cohérentes :

🔬 1. Stimulation mécanique de la peau

Le microblading implique de griffer très légèrement la peau (derme superficiel) pour y déposer un pigment. Ce geste :

• stimule la circulation sanguine locale,

• relance parfois les follicules pileux dormants,

• provoque une réaction de régénération de la peau qui peut réactiver certains bulbes inactifs.

💡 C’est un peu comme le principe du microneedling pour la pousse des cheveux ou des sourcils : une stimulation microtraumatique répétée peut « réveiller » des zones qui ne produisaient plus de poils.

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🧬 2. Follicules en dormance, mais pas détruits

Certaines clientes pensent qu’elles n’ont « plus de poils », mais en réalité :

• leurs follicules ne sont pas détruits, juste en dormance prolongée (phase télogène),

• cela peut arriver à cause de l’âge, d’épilations répétées, du stress, de carences…

👉 En relançant localement la vascularisation, le microblading pourrait accélérer le retour à une phase anagène (croissance) chez certains bulbes.

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⏳ 3. Effet cumulatif sur plusieurs années

Quand une cliente revient pour des retouches régulières (tous les 12 à 18 mois), cette stimulation répétée agit comme un soin profond récurrent. Sur plusieurs années :

• les couches cutanées s’améliorent,

• la nutrition locale des follicules est optimisée,

• le corps « se réhabitue » à faire pousser des poils là où il ne le faisait plus.

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🌿 4. Changement d’hygiène de vie / soins

Certaines clientes, en voyant leurs sourcils plus beaux, commencent :

• à appliquer des huiles (ricin, etc.),

• à éviter l’épilation,

• à faire plus attention à leur santé globale (alimentation, compléments).

Ce changement de comportement peut aussi relancer naturellement la pousse.

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📌 En résumé :

Le microblading, en plus d’un effet esthétique, pourrait aussi jouer un rôle de "déclencheur" de la pousse, via la stimulation mécanique, la circulation sanguine, et la régénération cellulaire.

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Article écrit par Thalassa LAGUNA